Dans les discussions acharnées autour de la reconstruction de la charpente de Notre-Dame en bois ou avec utilisation de matériaux modernes, l’information a filtré que le chêne semble l’emporter sur le béton et le métal.
Le toit de la partie arrière de la cathédrale est toujours protégé d’une bâche blanche, un suaire sur le corps meurtri de Notre-Dame. Une des questions principales qui se posait dans le cadre de la restauration était sur le choix des matériaux: on citait les exemples probants de Chartres pour le choix de l’acier ou de Reims pour la reconstruction réussie en béton. Néanmoins, les discussions ne tarissaient pas au sein des instances concernées.
Malgré l’avis de Francis Maude, directeur du cabinet d'architectes Donald Insall Associates, basé à Londres, sur la difficulté de trouver les artisans qualifiés pour s’attaquer au chantier d’envergure, 10 corps de métiers œuvrent déjà sur le chantier de restauration et il est prévu de trouver le millier de chênes nécessaires sur le territoire français.
On prévoit un travail relativement rapide, en se basant sur les travaux effectués lors de la construction de la cathédrale de Bourges au XIIIe, dont la charpente a été montée en seulement 19 mois par une équipe de 15 à 20 charpentiers.
Pour Notre-Dame au XXIe, il reste à attendre le feu vert du Président de la République.