Analysant les données recueillies pendant 38 ans auprès de 116.911 femmes, des scientifiques américains de l’Harvard Medical School ont montré que, de façon générale, ni le mois, ni la date de naissance ne jouent de rôle quant à l’espérance de vie.
Cependant, les données concernant les femmes âgées de 38 à 55 ans ont permis aux chercheurs d’établir un lien entre le mois de naissance et le risque de mourir d’une maladie cardiovasculaire.
«Quant aux troubles cardiovasculaires, par rapport aux femmes nées en novembre, celles nées de mars à juillet avaient une mortalité plus élevée [...] tandis que les femmes nées en décembre [...] avaient le plus faible taux de mortalité liée aux maladies cardiovasculaires», indique leur étude, citée par Medical News Today.
Lorsqu'ils ont examiné le lien entre ces affections et les saisons, ils ont établi une augmentation, faible mais réelle, du risque de décès à cause de ces pathologies pour les femmes nées au printemps et en été, par rapport à celles nées à l'automne.
Un manque de soleil?
Même si les scientifiques ne savent toujours pas pourquoi le mois ou la saison influent sur le taux de mortalité, ils n’excluent pas que cela puisse être lié à la vitamine D. Par exemple, si une femme enceinte manque de la lumière du soleil au cours de sa grossesse -pendant les mois d'hiver-, la carence en cette vitamine pourrait augmenter le risque auquel sera exposé son enfant. À ce stade, cependant, il n'existe aucune preuve étayant cette théorie.