La participation des entreprises internationales à l’élaboration de la nouvelle loi sur les hydrocarbures en Algérie ainsi que le rachat des actifs de l’entreprise américaine Anadarko par le géant français Total ont suscité une vive polémique. Un bon nombre d’intervenants sur la scène politique et médiatique ont pointé du doigt le risque qu’encourt l’Algérie de voir ses richesses bradées.
En effet, dans un entretien accordé à Sputnik, M.Chitour a expliqué que ce qui aurait dû interpeller les Algériens concernant la nouvelle loi sur les hydrocarbures, c’est le fait qu’elle s’inscrit durablement dans «la logique de la rente» et qu’elle n’apporte aucun élément nouveau en matière de diversification des ressources énergétiques. Selon lui, continuer à baser le modèle énergétique de l’Algérie sur les hydrocarbures conduirait uniquement le pays dans une impasse certaine d’ici à 2030. En effet, l’expert a averti qu’au rythme de la consommation nationale actuelle, en 2030 l’Algérie aura totalement épuisé ses ressources fossiles.
L’Algérie s’étale sur une surface de plus de deux millions de kilomètres carrés et recèle diverses ressources énergétiques en plus des hydrocarbures, explique le spécialiste.
Qu’en pensent les opposants?
Ainsi, il a considéré que cette transaction, ajoutée à la convention signée avec l’Américain ExxonMobil et portant sur l’étude d’évaluation du potentiel en hydrocarbures des bassins du Sahara algérien, était un signe sérieux que l’Algérie perdait progressivement sa souveraineté sur ses richesses.