De petites doses d'aspirine peuvent augmenter les chances de s'attaquer au cancer, selon une étude des Instituts américains de la santé (NIH) dont les résultats ont été publiés dans le Journal of the American Medical Association (JAMA).
Des chercheurs américains ont étudié des données sur plus de 140.000 citoyens recueillies pendant 12,5 ans en moyenne, et ont découvert que parmi ceux qui ont consommé de l'aspirine une à trois fois par semaine, la mortalité était inférieure après avoir développé des cancers de la prostate, du colon et du rectum, du poumon et de l'ovaire.
Cependant, cette tendance n'a été détectée que chez les personnes ayant un poids normal. Les personnes dont le poids était inférieurou supérieur à la norme n'ont pas été touchées par cet effet apporté par l'aspirine.
Les chercheurs ont également reconnu que de nouvelles études étaient nécessaires pour déterminer le lien précis entre l'indice de masse corporelle et l'efficacité de l'aspirine en tant que moyen potentiel pour prévenir les cancers.
Ces dernières années, les scientifiques ont eu un regain d’intérêt pour l'aspirine et d'autres médicaments à base d'acide salicylique qui, comme l'ont montré les expériences, ont de fortes propriétés anticancéreuses. L'aspirine, selon les médecins, est capable de renforcer l'efficacité de l'immunothérapie, et de lutter contre la leucémie, le cancer du côlon et plusieurs autres tumeurs ainsi que d'augmenter les chances de survie après une chimiothérapie de 15 à 20%.
D'autre part, de nombreuses institutions, notamment l’Agence américaine des produits alimentaires et médicamenteux (FDA), déconseillent, voire interdisent, la consommation d'aspirine parce qu'elle peut provoquer des saignements, des accidents vasculaires cérébraux et aggraver des ulcères, car elle dissout des thrombus dans les vaisseaux cérébraux et intestinaux.