Une enquête préliminaire ouverte par le parquet de Nîmes dans le cadre de la construction d’une piscine par la députée LREM Françoise Dumas a été confiée aux policiers du SRPJ de Montpellier.
Le quotidien Midi libre rappelle que l’affaire a émergé suite à un article du Canard enchaîné dans son édition du 6 novembre révélant que la députée avait construit une piscine à Nîmes en 2012 sans autorisation et en débordant sur un terrain municipal.
Nîmes : le procureur saisi de l'affaire de la piscine illégale de Françoise Dumashttps://t.co/3UU2S4V2WM pic.twitter.com/SkJs2rVo3K
— Midi Libre (@Midilibre) November 15, 2019
Midi Libre précise que l’affaire devait être examinée par le conseil municipal le 16 novembre dernier dans le but de déclasser un terrain municipal de 323 mètres carrés et de le vendre à l’élue à 16.150 euros. La délibération a été reportée par le maire de Nîmes Jean-Paul Fournier (LR) en raison de l’absence de l’intéressée.
Explications de la députée
Le 17 novembre, Françoise Dumas a publié un message sur Facebook dans lequel elle a expliqué son absence par son agenda parlementaire et a affirmé n’avoir jamais caché la construction de cette piscine. Elle a indiqué avoir déposé une demande d’autorisation de travaux en 2012 et insisté sur le fait que la demande n’avait eu aucune suite jusqu’en 2017.
«Depuis 2017, j’ai régulièrement des contacts avec les services de la ville pour régulariser cette situation, proposant même une destruction jugée inutile par ces mêmes services […]. Depuis, j’ai effectué […] les démarches de régularisation demandées par les services de la ville et de l’agglomération, concernant l’emplacement de ma piscine, dont l’empiétement sur le domaine public est inférieur à 10 mètres carrés.», s’est-elle justifiée.