Tandis que le Guardian a relayé l’information que la Hongrie s’était retirée du Concours Eurovision le qualifiant de «trop gay», le gouvernement hongrois est intervenu pour le contester.
«Des ragots scandaleux»
Le jour même où l’article en question a été publié, des «ragots scandaleux» propagés par des «organes de presse libéraux» ont été dénoncés par le secrétaire d’État à la Communication et aux Relations internationales et porte-parole international du cabinet du Premier ministre, Zoltan Kovacs, sur Twitter.
Le lendemain, l’homme politique a qualifié cette information de fake news dans un communiqué, et il est revenu sur la «véritable raison» du retrait de la Hongrie de l’Eurovision en se référant à un communiqué de la télévision publique hongroise publié fin octobre, selon lequel le pays a l’intention de soutenir ses propres talents de la musique pop.
Le besoin d’«un bon titre qui attire les clics» et aide à vendre des journaux a été avancé par M.Kovacs comme la cause de la diffusion de cette information considérée comme une intox.
La version du quotidien britannique
Dans son article, le Guardian s’est appuyé sur une source anonyme au sein de la chaîne publique MTVA et sur des propos attribués à Andreas Bencsik, présentateur estimé comme proche du Premier ministre hongrois, Viktor Orban.
Selon le quotidien, le refus de la Hongrie de prendre part à l’Eurovision à partir de 2020 est survenu «sur fond d’augmentation de la rhétorique homophobe» dans le pays, alors que le concours a été jugé comme une «flottille homosexuelle» par la chaîne de télévision publique, citée par le Guardian.