«Je ne suis pas un terroriste»: c’est ce qu’affirmait en 2008 le futur auteur de l’attaque sur le pont de Londres, Usman Khan, interviewé par la BBC après une perquisition de la police antiterroriste à son domicile.
«Je suis né et j’ai grandi en Angleterre, à Stoke-on-Trent, à Cobridge, et toute la communauté me connaît», disait Khan à l’époque.
Remis en liberté conditionnelle six ans plus tard, Usman Khan a poignardé plusieurs personnes à l’intérieur d’un bâtiment près du pont de Londres où se tenait la conférence dont des participants ont tenté de l’arrêter.
L’assaillant, qui portait une ceinture d’explosifs factice ainsi qu’un bracelet de surveillance électronique, a fini par être abattu par la police. Deux de ses victimes ont succombé à leurs blessures.
Attaque revendiquée par Daech*
Au lendemain de l'attaque, le Premier ministre britannique Boris Johnson s’est engagé à revoir le système des libérations anticipées dans le pays. Ironie du sort, parmi les civils ayant maîtrisé l’assaillant du pont de Londres figurait notamment un homme condamné en 2004 à la perpétuité avec un minimum de 15 ans d’emprisonnement pour avoir égorgé une jeune femme.
*Organisation terroriste interdite en Russie