Les États-Unis ont concentré leur matériel militaire à proximité de la ville de Rumaila, à Hassaké, province riche en pétrole du nord-est syrien, annonce la télévision publique syrienne.
Le ministère russe des Affaires étrangères a condamné ce déploiement, tout en mettant en garde contre l’escalade qu’il est susceptible de provoquer.
Le vice-ministre russe des Affaires étrangères, Mikhaïl Bogdanov, a par ailleurs affirmé que les djihadistes de Daech*, desquels Washington envisageait de protéger le secteur en question, n’y étaient pas présents.
Pétrole en jeu
Le lendemain de la mort du leader de l’organisation terroriste, le chef du Pentagone Mark Esper a déclaré que les militaires américains assureraient la protection des champs pétrolifères syriens.
Dans les jours qui ont suivi, le Président Trump a admis devant les journalistes que l’objectif des États-Unis en Syrie était de garder le contrôle du pétrole dans ce pays.
Pour sa part, le porte-parole du ministère russe de la Défense, Igor Konachenkov, a accusé les États-Unis d’organiser la contrebande de l’or noir syrien sous la protection de leurs militaires.
*Organisation terroriste interdite en Russie