Les États-Unis n’ont pas prévu d’alternative ce qui concerne le Venezuela, malgré le fait que l’opposition qu’ils soutiennent n’a pas réussi à s’emparer du pouvoir, a déclaré aux journalistes l’envoyé spécial américain au Venezuela, Elliott Abrams.
«Nous n’avons pas de plan B, nous avons seulement le plan A», a assuré Elliott Abrams aux journalistes lors du point presse qui s’est tenu dans le département d'État.
«Nous sommes soutenus par environ 60 pays, nous appelons à la restauration de la démocratie, et nous comptons bien que cela aura lieu.»
La crise politique au Venezuela
Le 22 janvier 2019, quand l’opposant Juan Guaido a été renvoyé du poste de président de l'Assemblée nationale vénézuélienne sur décision de la Cour suprême, il s’est autoproclamé le lendemain «Président en exercice» du pays et a prêté serment. Il a été par la suite reconnu comme «Président par intérim» par Donald Trump.
Le Président vénézuélien, Nicolas Maduro a estimé que les États-Unis avaient essayé d'organiser un coup d'État dans son pays et a rompu les relations diplomatiques avec eux. M.Maduro a qualifié M.Guaido de «Président non-constitutionnel».
Les États-Unis, le Canada, de nombreux pays d'Amérique latine et certains pays européens ont reconnu Juan Guaido comme Président par intérim du Venezuela. D'autre part, l'Italie a refusé de le faire, bloquant en cela une position commune de l’Union européenne. Parmi les autres États qui ont exprimé leur soutien à Nicolas Maduro, élu constitutionnellement, en tant que seul Président légitime du Venezuela, figurent la Russie, la Bolivie, la Chine, Cuba, et la Turquie.