Depuis leur lancement en novembre 2017 et 2018 avec la collaboration de la France, les deux satellites marocains Mohammed VI-A et Mohammed VI-B ont accompli un important travail dans les secteurs de l’agriculture, de l’environnement et de la prévision des changements climatiques, indique un rapport de la mission des deux satellites, cité par le quotidien arabophone Al Ahdath Al Maghribia.
#Maroc Le satellite Mohammed VI A a été placé sur orbite par la fusée «Vega» dont le 4-e étage était propulsé par le moteur RD843 de #Pivdemash #MadeInUkraine https://t.co/1ssS9JJ3Wg pic.twitter.com/LmrUaBH4EI
— UKRAINEambMAROC (@UKRinMA) November 10, 2017
Ainsi, selon le document consulté par le média, les deux satellites ont couvert pas moins de 250.000 kilomètres carrés en 2019 et ont permis de réaliser environ 370 cartes exploitables dans les domaines de l’agriculture et de l’environnement.
Le rapport explique que les images de haute définition fournies par les deux appareils offraient des données précieuses pour une meilleure connaissance du littoral du royaume chérifien ainsi qu’un contrôle optimal des changements des fonds de pêche.
Par ailleurs, les mêmes images ont permis d’affiner les cartes et les relevés topographiques, de définir avec exactitude les positions des terres agricoles et des sources d’eau et de lutter avec efficacité contre la désertification.
Si vous l’avez raté cette nuit: @Arianespace a lancé avec succès le satellite MOHAMMED VI - B, dédié à l’observation de la Terre et signe son 13e succès d’affilée avec le lanceur Vega. https://t.co/rt2YDL2JjM #VV13 pic.twitter.com/DOEnHNQS4z
— ESA France (@ESA_fr) November 21, 2018
Pour ce qui est de l’impact sur l’aménagement du territoire, les données fournies par Mohammed VI-A et Mohammed VI-B ont permis une meilleure connaissance des zones urbaines tout en aidant à la préservation des terres agricoles face à une construction anarchique.
Les perspectives
Enfin, le quotidien souligne que le Maroc souhaite accroître ses capacités technologiques dans le domaine des satellites. En effet, le royaume chérifien lancera en 2020 un programme de construction de petits satellites, notamment basés sur les nanotechnologies, qui seront développés dans des universités spécialisées.