Alors qu’une puissante vague de manifestations secoue l’Iran après la hausse drastique du prix de l’essence, les autorités ont promis de punir ceux semant le trouble.
«Certains pays de la région devraient savoir qu'ils n'auront pas la vie facile dans la région si des indices prouvent qu'ils sont intervenus pour créer des troubles en Iran», a déclaré le 23 novembre le vice-Président iranien, Eshaq Djahanguiri, cité par l’agence de presse Fars.
Dans le même temps, des responsables iraniens ont déclaré à Fars qu'ils avaient réussi à étouffer cette semaine des troubles violents dans la province de Kermanchah, située dans l'ouest du pays, à la frontière avec l'Irak. Tout en accusant des agents américains d’être parmi les manifestants armés.
Une influence étrangère?
La République islamique est confrontée à des rassemblements massifs suite à la hausse des prix de l'essence. Au moins 1.000 personnes ont été arrêtées au cours des affrontements. Selon certaines informations, plusieurs personnes seraient mortes, notamment trois membres des forces de sécurité iraniennes à Téhéran.
Le guide suprême iranien Ali Khamenei a déclaré, en commentant les troubles, que les manifestations étaient attisées par une influence étrangère.
Des sanctions encombrantes
La République islamique d’Iran fait l'objet de sanctions économiques sévères imposées par les États-Unis l’année dernière, à la suite du retrait de l’accord de 2015 sur le nucléaire iranien décidé par Donald Trump.
Téhéran a suspendu, en réponse, une partie de ses obligations découlant de l'accord et a promis qu'il abandonnerait progressivement les limitations prévues par le document si les autres signataires ne trouvaient pas le moyen de contourner les sanctions et de relancer le commerce avec le pays.