Les cancérologues Pinku Mukherjee et Mukulika Bose de l’université de Caroline du Nord sont parvenus à la conclusion que les tumeurs malignes étaient associées à des infections, virus ou bactéries. Et la principale cause de l'oncologie est une inflammation persistante, rapporte MedicalXpress.
Les chercheurs estiment que l’interaction entre les bactéries et la glycoprotéine MUC1, sécrétée par les cellules des muqueuses, est l’un des facteurs contribuant au développement des tumeurs malignes. Ainsi, cela peut aboutir à la formation de cancers comme le cancer du côlon, du poumon, de l’estomac, du foie et du pancréas.
«On sait maintenant qu'environ 20% de toutes les tumeurs malignes, en particulier les tumeurs épithéliales, sont associées à une infection, virale ou bactérienne, et une inflammation persistante en est la cause principale», explique Mukulika Bose.
Problématique cytoplasmique
Selon Pinku Mukherjee, une attaque bactérienne persistante sur le cytoplasme, c'est-à-dire le segment interne de la protéine, peut par la suite provoquer le cancer.
Cependant, les experts soulignent que la glycoprotéine MUC1 ne se transforme pas toujours en cellule dangereuse. Chez certains patients, elle continue à exercer une fonction anti-inflammatoire.