Sergueï Lavrov a commenté les propos du Président français sur la «mort cérébrale» de l’Otan, signalant ironiquement qu’en ce qui concerne le côté médical il ne voudrait pas «engager une polémique quant aux diagnostics».
«Si le Président Macron a senti qu’on était en présence de ce diagnostic, il a le plein droit de l’énoncer. Il connaît l’Otan beaucoup mieux que moi parce qu’il représente un pays qui est un des membres de l’Alliance atlantique», a ironisé le chef de la diplomatie russe.
Il a signalé que conformément à sa doctrine de politique étrangère, la Russie était intéressée par une coopération égale en droits et mutuellement avantageuse avec l’Otan.
«C’est pourquoi dès que l’Otan "guérira", nous ne nous ferons pas attendre», a-t-il ajouté.
Macron face au désengagement des États-Unis
Il faut «clarifier maintenant quelles sont les finalités stratégiques de l'Otan», a-t-il souligné.
Commentaire du Kremlin
La déclaration du Président français a été également commentée par le porte-parole du Kremlin.
«Si l’Otan est morte ou vivante et quelles sont les parties de son corps en état comateux, ce n’est pas à nous de le décider, nous ne sommes pas des médecins légistes», a souligné Dmitri Peskov.