Le ministre ivoirien de l’Emploi et de la Protection Sociale, Pascal Kouakou Abinan a procédé vendredi, en marge de la 337e session du conseil d’administration du Bureau international du travail (BIT) qui se tient du 28 octobre au 9 novembre 2019 à Genève en Suisse, au dépôt de trois instruments de ratification internationaux du travail pour la Côte d’Ivoire, selon un communiqué parvenu à l’AIP.
Il s’agit de la convention n°170 de l’Organisation internationale du travail (OIT) sur les produits chimiques, le protocole de 2002 relatif à la convention sur la sécurité et la santé des travailleurs et le protocole de 2014 relatif à la convention sur le travail forcé.
La ratification de cet instrument permettra notamment à la Côte d’Ivoire de réviser régulièrement son cadre juridique en matière de sécurité dans l’utilisation des produits chimiques, de respecter la classification des produits et les mesures relatives, et de situer la responsabilité des différents acteurs.
Le protocole de 2002 relatif à la sécurité et la santé des travailleurs, annexé à la convention n°155 sur la sécurité et la santé des travailleurs, a été ratifiée par la Côte d’Ivoire en décembre 2015. Ladite convention induit la mise en place d’une politique qui prévoit des actions essentielles que sont l’établissement et l’application de procédures visant la déclaration des accidents du travail et des cas de maladies professionnelles (ATMP), notamment par les employeurs et l’établissement de statistiques annuelles sur les ATMP.
Le protocole de 2014 relatif à la convention sur le travail forcé est annexé à la convention n° 29 sur le travail forcé, ratifiée par la Côte d’Ivoire en 1960.
La ratification de cet instrument permettra à la Côte d’Ivoire de renforcer son cadre juridique, mettre l’accent sur la prévention, la protection et l’indemnisation des victimes, mettre en place un mécanisme approprié de secours, de réparation en faveur des victimes du travail forcé et de répression des acteurs.