Tandis que Damas considère que la présence américaine en Syrie est une «occupation», environ 900 militaires pourraient rester en Syrie après le retrait des troupes américaines de ce pays, a affirmé le New York Times en se référant à ses sources.
Le journal indique que 250 militaires seront déployés dans le gouvernorat de Deir ez-Zor. Le commandement américain transférera de l’Irak en Syrie plusieurs centaines de soldats, des blindés et des chars. Le nombre de militaires protégeant les champs pétroliers s’élèvera à 500.
Le quotidien a calculé qu’avec les militaires de la zone d’Al Tanf le contingent américain en Syrie devrait être fort d’environ 900 hommes.
Annonce du retrait
Les États-Unis ont entamé le retrait de leurs forces du nord-est de la Syrie suite au lancement le 9 octobre de l’opération turque Source de paix contre les milices kurdes et Daech*.
Le 13 octobre, le chef du Pentagone Mark Esper avait annoncé le retrait de Syrie de 1.000 autres militaires.
Les États-Unis envoient des renforts
Pour sa part, le porte-parole du ministère russe de la Défense, Igor Konachenkov, a accusé les États-Unis d’organiser la contrebande du pétrole syrien sous la protection de leurs militaires.
Bagdad réclame le retrait des troupes américaines
Le gouvernement de Bagdad a sollicité l’aide internationale pour obtenir le retrait des troupes américaines qui sont arrivées en Irak après leur retrait de la Syrie voisine.
«Nous demandons à la communauté internationale et aux Nations unies de remplir leur rôle en la matière», a déclaré mercredi 23 octobre le Premier ministre irakien Adel Abdel-Mehdi.
Il a annoncé avoir engagé des actions en justice pour obtenir le retrait des militaires américains.
*Organisation terroriste interdite en Russie