Les troupes américaines quittant la Syrie via l'Irak devront sortir du territoire irakien dans un délai de quatre semaines, a annoncé à Associated Press le ministre irakien de la Défense, Najah Al-Shammari.
Le Pentagone commente le retrait de Syrie
Les soldats américains resteront «temporairement» en Irak, a assuré dans le même temps le ministre américain de la Défense, Mark Esper.
«Nous effectuons un retrait organisé par étapes du nord-est de la Syrie», a déclaré le chef du Pentagone. «Nous nous repositionnerons temporairement en Irak avant de rapatrier les troupes. Ils rentreront à la maison.»
Interrogé sur les propos de Donald Trump, qui a évoqué le maintien en Syrie d’un petit nombre de soldats américains pour sécuriser les champs pétroliers, le ministre de la Défense a indiqué que le projet était encore en discussion: «Le Président n'a pas encore approuvé cela. Il faut que je lui présente des options.»
Il a par ailleurs justifié l'abandon des combattants kurdes, auxquels les Occidentaux se sont alliés pour lutter contre le groupe Daech*. «Nous n'allons pas faire la guerre à un allié de l'Otan, et certainement pas [...] pour une frontière que nous ne nous sommes jamais engagés à protéger», a-t-il déclaré.
Début du retrait américain
Suite au lancement de l’opération militaire turque Source de paix, les forces américaines ont quitté leurs bases situées en Syrie.
En décembre 2018, Donald Trump a annoncé son intention de retirer les troupes américaines du territoire syrien sans toutefois préciser les délais du retrait.
*Organisation terroriste interdite en Russie