La conductrice voilée dont l’interpellation en Seine-Saint-Denis a fait polémique relâchée

© AFP 2024 CHRISTOPHE ARCHAMBAULTUne femme voilée (image d'illustration)
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La conductrice portant un voile musulman et dont le chien a été abattu lors de son interpellation vendredi soir en Seine-Saint-Denis a été libérée du commissariat d'Aubervilliers, rapporte Le Parisien.

La femme musulmane dont les images de l’interpellation en Seine-Saint-Denis ont fait le tour des réseaux sociaux, provoquant une vive polémique, a été libérée au bout de près de 48 heures de garde à vue, informe dimanche 20 octobre Le Parisien.

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Domiciliée à l’Île-Saint-Denis, cette femme de 35 ans devra comparaître devant le tribunal correctionnel «pour outrage, rébellion et menace envers une personne dépositaire de l'autorité publique», indique le média, se référant au parquet de Bobigny.

Se trouvant au volant d’une Citroën C3 avec un chien assis à l’arrière, elle aurait, selon la version des forces d’ordre, emprunté vendredi soir la voie réservée aux tramways.

Se référant toujours à la police, le média précise que la femme a alors refusé de présenter ses papiers et de sortir du véhicule.

La polémique sur les réseaux sociaux

Auparavant, une polémique avait éclaté sur les réseaux sociaux autour de l’interpellation qui a dégénéré d’une femme voilée au volant en Seine-Saint-Denis. Selon les témoins, les forces de l’ordre l’ont forcée à quitter sa voiture pour la contrôler et lui faire retirer son voile. En outre, les internautes ont relayé les images du chien qui a tenté de protéger la femme et qui a été abattu par les policiers.

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Une vidéo de la scène postée a fait le tour des réseaux sociaux et a été vue près d’un million de fois.

Toutefois, la préfecture de police a livré sa version des faits, en expliquant que la femme avait insulté les policiers et «proféré des paroles faisant l'apologie du terrorisme, puis incité les passants à l'émeute».

En ce qui concerne le chien abattu, selon la première version, il aurait été question d’un molosse d’un passant qui a foncé pour protéger la femme en détresse. Néanmoins, d’après l’avocat de la conductrice, il s’agit de sa chienne qui était installée à l'arrière de la voiture et était en réalité «un labrador croisé de sept mois».

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