Port du voile: selon Gérard Collomb, il faut agir «par la connaissance» et non pas par «le biais de nouvelles lois»

© Photo MoshyPelusha/PixabayUne femme voilée
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L’ancien ministre français de l’Intérieur Gérard Collomb s’est exprimé contre la nouvelle loi sur le port du voile en indiquant que c’est «par la connaissance, par la pratique» qu’il faut agir et non pas par «le biais de nouvelles lois qu’on ne ferait appliquer qu’avec difficulté».

Depuis que le débat sur le port du voile islamique a été relancé suite au cas d’une accompagnatrice scolaire à qui il a été demandé de retirer son voile par un élu RN, Gérard Collomb s’est dit ne pas être favorable à l’idée d’introduire une nouvelle loi sur le voile, relate France Info.

«Entre le voile que vont porter un certain nombre de mamies maghrébines et la burqa, il y a quand même une différence fondamentale», a d’abord indiqué le maire de Lyon, Gérard Collomb, cité par France Info.

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L’homme politique ne s’exprime pas pour la première fois contre ce type de loi. En 2010, il n’avait déjà pas soutenu la loi sur l’interdiction du port de la burqa. Il a tenu à souligner que régler le problème se faisait plus par la connaissance que par l’introduction d’une nouvelle législation.

«C’est plus par la connaissance, par la pratique que par le biais de nouvelles lois qu’on ne ferait appliquer qu’avec difficulté. Aujourd’hui, la tentation en France, c’est de faire toujours de nouvelles lois, de les empiler, et après dans leur application, c’est plus difficile», a-t-il conclu.

Le débat relancé par Julien Odoul

Le débat sur le port du voile islamique a été relancé après que l’élu RN Julien Odoul a demandé à une accompagnatrice scolaire de retirer son voile, lors d’une session du Conseil régional de Bourgogne-Franche-Comté, le 11 octobre.

Les élus du RN avaient quitté la salle, ainsi que cette femme qui affirme avoir ensuite subi des «violences verbales» de la part de certains d'entre eux.

Il a été par la suite annoncé que la femme en question avait décidé de déposer deux plaintes, l’une à Dijon, l’autre à Paris.

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