Le sujet sensible des enfants intersexués et de leur prise en charge était au cœur des débats à l’Assemblée nationale le 8 octobre. De nombreux élus ont exposé leur vision à cet égard, dont le député de l'Ardèche Hervé Saulignac.
«Et nous pensons qu’il est temps de mettre un terme à ces pratiques-là, qu’il y a urgence à agir […]. Je crois aussi que le sujet touche à l’état civil et que par conséquent […] il va peut-être falloir se résoudre à suspendre la mention du sexe à l'état civil, tant qu’un enfant n'est pas en capacité de dire librement quel est son choix», a-t-il poursuivi.
#EnfantsIntersexués : "Il va peut-être falloir se résoudre à suspendre la mention du sexe à l'état civil, tant qu’un enfant n'est pas en capacité de dire librement quel est son choix", soulève @hsaulignac.#DirectAN #PJLBioéthique pic.twitter.com/dpxgpPtpJE
— LCP (@LCP) October 8, 2019
Amendement adopté
Les associations LGBTI condamnent souvent les «mutilations génitales» que subissent les personnes intersexuées, soit possédant des caractéristiques sexuelles féminines aussi bien que masculines à la naissance. Ces hermaphrodites sont opérés dans leur enfance en vue de les conformer à un sexe.
Suite à un débat le 8 octobre à l’Assemblée nationale, les députés sont tombés d’accord sur un amendement soutenu par le gouvernement qui systématise l'orientation des enfants intersexués vers les quatre centres de référence des maladies rares du développement génital, à Lille, Lyon, Montpellier et Paris.