L'auteur de la tuerie perpétrée jeudi 3 octobre à la préfecture de police de Paris avait accès à des informations ultrasensibles et disposait notamment des adresses de chaque employé, rapporte Le Parisien.
Peu avant de passer à l’action, il a de plus envoyé à sa femme un SMS évoquant l’achat de la fameuse lame en céramique non détectable par les portiques de sécurité. L’épouse lui aurait répondu: «Seul Dieu te jugera. Allahu akbar».
Le tueur avait salué l’attaque contre Charlie Hebdo
Lors des premières investigations, l’un des collègues de Harpon a indiqué qu’après l’attentat de Charlie Hebdo en janvier 2015, ce dernier s’était écrié: «C’est bien fait!», relate Le Parisien. Six mois plus tard, il avait relayé sur Facebook un article jugeant que «la France est classée en tête des pays les plus islamophobes d’Europe».
L’assaillant venait régulièrement prier à la mosquée de Gonesse, ville où il habitait, mais n’avait «jamais donné aucun signe d’une pratique extrême de sa religion», selon des interlocuteurs du journal qui décrivent quelqu’un de «très poli, discret et respectueux».