Vendredi 28 septembre, le correspondant de la chaîne saoudienne Al-Arabiya à Alger, Abdelkader Kherbouche, a été arrêté par les services de sécurité alors qu’il couvrait la manifestation populaire hebdomadaire dans la capitale. Il a été relâché dans la même journée, après que son chef de bureau a présenté les documents attestant de l’accréditation de la chaîne dans le pays.
Dans un communiqué publié mercredi 2 octobre, l’ambassade d’Arabie saoudite a nié toute ingérence dans les affaires intérieures de l’Algérie. Le journaliste Raouf Herzallah, chef du bureau d’Al-Arabiya à Alger, a confirmé les affirmations de la représentation diplomatique saoudienne, rejoint, en ceci, par M.Kherbouche lui-même, dans un message publié sur son compte Facebook.
L’ambassade saoudienne a exprimé «son profond regret pour ces rumeurs malveillantes, qui visent à saper les relations fraternelles entre l’Arabie saoudite et la République algérienne, qui durent depuis des décennies», indique le communiqué, insistant sur le «respect du royaume pour la souveraineté de l’Algérie» et sur le principe «de non-ingérence dans ses affaires intérieures».
Le correspondant et son chef réagissent
Dans une déclaration au site d’information Ennahar online, Raouf Herzallah a affirmé que «l’information qui a circulé est fausse et sans fondement».
L’ambassadeur «n’est jamais intervenu, directement ou indirectement, après l’arrestation du journaliste Abdelkader Kherbouche», a-t-il expliqué, précisant que son collaborateur avait été interpellé car il n’avait pas sur lui sa carte d’accréditation. Selon M.Herzallah, ce dernier a été immédiatement remis en liberté après la présentation par ses propres soins de tous les documents officiels attestant de l’activité légale de la chaîne sur le territoire algérien.
Contrairement aux allégations d’Algérie Part, «il n’y a pas eu de discussion entre moi et l’ambassadeur et je ne l’ai pas rencontré», a-t-il soutenu.
Pour sa part, Abdelkader Kherbouche a indiqué sur sa page Facebook que le média qui a rapporté cette information «souillait l’Algérie avec les fausses informations qu’il publiait».