La porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères, Maria Zakharova, a tenu à souligner que les États-Unis n’avaient rien proposé de «bon» à la place de l’accord de Vienne sur le nucléaire iranien, alors qu’ils ont fait monter la tension dans la région au maximum.
«New York. Siège de l'Onu. Jour deux. La réunion ministérielle sur le Plan d'action global commun sur le programme nucléaire iranien. Sans les États-Unis qui sous le Président actuel, se sont retirés de l'accord. Trump a qualifié le plan de mauvais accord il y a quelques années. Washington n'en a pas proposé de "bon". Mais les diplomates américains ont réussi à faire monter la tension dans la région. Et maintenant, la Russie, l'Union européenne, l'Allemagne, la France, la Chine et le Royaume-Uni décident comment procéder et que faire», a écrit Zakharova sur sa page Facebook.
Les chefs des diplomaties russe, chinoise, iranienne, française, allemande et de l’Union européenne se sont abstenus de déclarations avant la réunion de l'Onu.
Sanctions américaines
En mai 2018, les États-Unis se sont retirés de l'accord international conclu à Vienne visant à empêcher l'Iran de se doter de l'arme nucléaire et ont réintroduit de lourdes sanctions qui pèsent sur l'économie iranienne.
Téhéran a répliqué en s'affranchissant progressivement de certains engagements de l'accord.
L'Iran tente depuis de pousser les Européens, qui veulent préserver le Plan d'action global commun, à prendre des mesures pour passer outre les sanctions américaines, notamment afin de pouvoir exporter son pétrole.