Le Président syrien a salué la récente création du Comité constitutionnel qui, dans les semaines à venir, devrait commencer à travailler à Genève.
«Le Comité constitutionnel est le résultat des actions coordonnées de la Syrie, de la Russie et de l’Iran. Malgré tous les obstacles créés par d’autres parties soutenant le terrorisme, nous avons réussi à élaborer le mécanisme de fonctionnement du Comité dont le succès dépendra de la non intervention de forces extérieures», a déclaré le Président syrien, cité par son service de presse.
Le 23 septembre, le secrétaire général de l'Onu, Antonio Guterres, a annoncé la création du Comité constitutionnel pour la Syrie.
Le chef de la diplomatie syrienne, Walid al-Mouallem a pour sa part déclaré ce mardi à la télévision d’État syrienne que le début du travail du Comité était prévu pour le 30 septembre à Genève.
À l’issue d’un sommet tripartite sur la Syrie qui a réuni Vladimir Poutine, Hassan Rohani et Recep Tayyip Erdogan à Ankara le lundi 16 septembre, le Président russe a souligné que les membres du Comité constitutionnel ne devraient pas être soumis à l’influence de forces extérieures.
«En aucun cas il ne faut permettre que les participants à ce processus, c’est-à-dire les Syriens eux-mêmes, membres du Comité constitutionnel, soient pieds et poings liés par des forces extérieures», a-t-il alors déclaré.
Agréé formellement en janvier 2018, sous l'impulsion de la Russie, le Comité comprendra 150 personnes, dont 50 choisies par le gouvernement, 50 autres par l'opposition et les 50 dernières par l'Onu afin d’inclure des représentants de la société civile.