Ce rapport, qui devrait normalement être officiellement publié début novembre, impute aussi l'accident à une série d'erreurs de pilotage et à des problèmes de maintenance, ajoute le quotidien économique sur son site.
Le système anti-décrochage MCAS, conçu spécialement pour le 737 MAX, a été mis en cause par les enquêtes préliminaires sur les deux accidents.
Les enquêteurs indonésiens pourraient encore modifier leurs conclusions, qu'ils ont partagées pour l'instant avec les autorités américaines de l'aviation (FAA) et de la sécurité dans les transports (NTSB), indique le Wall Street Journal.
Des représentants américains doivent se rendre en Indonésie à la fin du mois pour en discuter.
Selon les sources du quotidien, la NTSB n'aurait pas grand-chose à dire. Boeing et la FAA s'inquiéteraient en revanche du fait que «le rapport final mettra indûment l'accent sur des erreurs de conception (de Boeing) et de certification par la FAA».
Les enquêteurs listent au total plus de 100 facteurs ayant participé à l'accident aérien.
Selon le Wall Street Journal, la NTSS s'apprête pour sa part à annoncer «vers la fin du mois» une série de recommandations allant du renforcement des compétences de pilotage manuel des pilotes à l'amélioration du processus d'homologation des nouveaux modèles d'avions par la FAA.
Un panel de régulateurs internationaux, mis en place par la FAA, devrait par ailleurs remettre dans les prochaines semaines un rapport très critique sur les relations entre Boeing et l'autorité.
À la veille d'une réunion de l'Organisation de l'aviation civile internationale (OACI) à Montréal, Steve Dickson, le nouveau patron de la FAA, doit rencontrer lundi 23 septembre ses homologues pour discuter des changements proposés par Boeing et du retour en service du 737 MAX.