Intervenant devant les journalistes après la tenue du sommet tripartite à Ankara, le porte-parole de Vladimir Poutine a apporté une clarification: les démarches supplémentaires évoquées par le Président russe dans le contexte de la lutte antiterroriste dans la zone d’Idlib ne prévoient aucune opération militaire conjointe de la part d’Ankara, Moscou et Téhéran.
«Le point est qu’une grande partie d'Idlib, comme on l'a déjà dit, se trouve sous le contrôle de groupes reconnus comme terroristes par le Conseil de sécurité de l'Onu. Le cessez-le-feu ne s'applique pas aux organisations terroristes», a dit Dmitri Peskov.
Interrogé ensuite sur quel type d’actions supplémentaires il faudrait mettre en œuvre, il a martelé qu’il s’agissait de celles ayant pour objectif d’«augmenter l’efficacité».
Un sommet tripartite sur la Syrie, auquel participent Vladimir Poutine, Hassan Rohani et Recep Tayyip Erdogan, se tient à Ankara ce lundi 16 septembre. La situation dans la zone d'Idlib et à la frontière turco-syrienne, ainsi que les enjeux sécuritaires et migratoires figurent à l'ordre du jour de leur rencontre.