Plusieurs avocates des victimes des attentats du 13 novembre 2015 ont envoyé aux juges d’instruction antiterroristes une note demandant d’émission d’un mandat d’arrêt contre le chef de Daech* Abou Bakr al-Baghdadi, rapportent les médias français.
Se référant à l’article 121-7 du code pénal, les avocates accusent le chef du groupe djihadiste de «complicité par provocation» et «par instruction». Pour soutenir leur cause, elles rappellent les propos d’al-Baghdadi sur «l’humiliation et le massacre des musulmans dans le monde» et mettent en exergue une rencontre qui aurait eu lieu en Irak entre le chef de Daech* et le Belge Abdelhamid Abaaoud, un des auteurs des attentats du 13 novembre.
«Donc, pour bon nombre des familles de victimes, c’est une aberration que sa mise en cause n’apparaisse pas dans le dossier qui touche à sa fin», insiste-t-elle.
Criminel le plus recherché au monde
Abou Bakr al-Baghdadi a fait sa dernière apparition publique en juillet 2014. Certains médias affirment qu’il ne contrôle plus depuis longtemps le groupe djihadiste et qu’il souffre soit d’un cancer du poumon soit d’une blessure grave à la suite d’une attaque.
Dans l’enregistrement en question, al-Baghdadi promet de venger les meurtres et les emprisonnements de ses combattants à travers le monde. D’après lui, le combat contre l’Occident est «une longue bataille».
*Organisation terroriste interdite en Russie