Lundi 2 septembre, le chef de l’état-major de l’armée algérienne a lancé un appel pour la convocation du corps électoral, pour le 15 septembre, en vue de la tenue de l’élection présidentielle. Dans ce contexte, le chef de l’État par intérim, Abdelkader Bensalah, a donné son feu vert pour la création d’une instance nationale indépendante pour l’organisation et la surveillance des élections. À cet effet, il a demandé à Karim Younes, le coordonnateur de l'Instance nationale de dialogue et de médiation (INDM), de mener des consultations pour former et mettre en place cette instance, a indiqué un communiqué de la Présidence de la République, relayé par l’agence Algérie Presse Service (APS).
«Suite aux échanges de vues sur la manière de concrétiser les propositions contenues dans le rapport de l'INDM concernant la création d'une autorité nationale indépendante chargée des élections, le chef de l'État, M. Abdelkader Bensalah a appelé M. Karim Younes à poursuivre ses efforts et à mener les consultations nécessaires pour former et installer cette autorité indépendante», a indiqué le communiqué.
Quelques propositions de l’INDM
Dans son rapport remis au chef de l’État, l’instance dirigée par Karim Younes a fait part de certaines propositions, objets de consensus entre tous les acteurs politiques et associatifs ayant pris part au dialogue national.
Concernant l’autorité de surveillance des élections, l’INDM a mis l’accent sur «le transfert de l'ensemble des prérogatives conférées par la législation électorale en vigueur, des ministères de l'Intérieur, de la Justice, des Affaires étrangères et de toutes les autorités locales, ainsi que certaines prérogatives du Conseil constitutionnel à l'autorité citée précédemment, à travers l'amendement de la Loi organique relative au régime électoral».
L’appel de l’armée algérienne
Après l’échec de l’organisation de la présidentielle anticipée le 4 juillet en Algérie, faute de candidats, le chef de l’ANP a annoncé qu’aucune tentative visant à entraver le travail des institutions de l'État ne serait tolérée.