Lors d’un passage dans l’émission Kotbi Night, sur la chaîne Chada TV, présentée par l’animateur Imad Kotbi, le chanteur populaire marocain Adil El Miloudi a fait parler de lui en se déclarant publiquement en faveur de la violence conjugale contre les femmes. Ses propos ont déclenché un nouveau tollé d’indignation dans le pays et sur les réseaux sociaux, phénomène dont il est déjà coutumier.
Alors que les autorités marocaines et les associations de défense des droits de l’Homme essayent de faire progresser la société sur cette question en créant un cadre juridique pour la protection des droits des femmes, les propos de l’artiste ont déclenché une vague d’indignation.
Sur les réseaux sociaux, des voix se sont élevées pour appeler à son interdiction sur les radios et l chaînes de télévision nationales, suggérant également aux Marocains de ne plus jamais faire appel à ses services dans leurs fêtes familiales, comme les mariages.
#Miloudi doit être interdit de télé, radio, réseaux sociaux, spectacles, concerts.. Un vrai danger publique. Bougez-vous les associations ورونا حنة يديكم 😠 @HACAMAROC #feminicides #femmesbattues #violencesfaitesauxfemmes #twittoma #Maroc #Morocco #المغرب #العنف_الاسري #الميلودي pic.twitter.com/9k5rUyWSZK
— N💟MOR (@t8ther) 4 сентября 2019 г.
Je suis scandalisé par ces propos malsains. Maintenant je pense que nous devons nous mobiliser pour que toutes les radios les télés et les mariages marocains deprogramment Miloudi. #pasdemiloudiamesoreilles @LeDesk_ma @hespress @najlaebb @BouchtaJebli @Radio2M @2MInteractive
— HAMID BEN ELAFDIL (@BEN_ELAFDIL) 5 сентября 2019 г.
Dans une déclaration à la presse, Bassima Hakkaoui, ministre de la Famille, de la Solidarité, de l’Égalité et du Développement social, a affirmé que la violence à l’égard des femmes est toujours répandue dans le pays en dépit de tous les efforts déployés pour l’éradiquer. Elle a précisé que 93,4% des femmes violentées ne portaient pas plainte contre leur agresseur.