Maria Zakharova s’attaque au «club des démocraties libérales» du G7

© AP Photo / Markus SchreiberSommet du G7 à Biarritz (archive photo)
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«Pourquoi ces pays se sont-ils réunis dans un club fermé qui n'accepte que leur» vision du monde? Après la clôture du sommet du G7 à Biarritz le 26 août, la porte-parole de la diplomatie russe Maria Zakharova a attiré l’attention sur le fait que les pays membres se positionnaient en tant que partisans des valeurs libérales, sans pour autant les mettre toutes en pratique.

Sur sa page Facebook, la porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères Maria Zakharova s’en est prise aux pays membres du G7, se demandant pourquoi ceux-ci se considéraient comme un «club des démocraties libérales», sans pour autant adhérer à ces valeurs.

«Si nous parlons de libéralisme, en tant que système politique, une sorte de matrice de valeurs, son postulat le plus important est la liberté de vision du monde... Alors pourquoi ces pays se sont-ils réunis dans un club fermé qui n'accepte que leurs semblables? Seuls ceux qui pensent et vivent selon les valeurs approuvées par quelqu'un?», a écrit la diplomate.

Mme Zakharova a souligné que «on ne peut pas se réclamer du libéralisme tout en étant intolérant à la dissidence pacifique».

S’il s’agit des principes libéraux de l’économie dans le G7, alors «jadis, c’était le cas», a-t-elle noté.

«Il y a longtemps. Aujourd’hui, les modèles économiques de ces pays ne sont pas basés sur des mécanismes de marché reposant principalement sur les lois de la libre concurrence, mais sur un protectionnisme étatique sévère. Il se réalise par un contrôle manuel à l'aide de sanctions, de manipulations financières, d’effets sur le prix de l’énergie grâce à une politique étrangère agressive, etc.», a déclaré la porte-parole.

Elle a souligné que l'économie libérale n'avait rien à voir avec la guerre commerciale, dans laquelle «tous les moyens sont bons, jusqu'à la destruction du système juridique de relations existant».

Prochain sommet au format G8?

Auparavant, Donald Trump avait jugé «certainement possible» d’inviter son homologue russe au prochain G7 qui se passera aux États-Unis.

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La question de cette réintégration a été abordée lors de la rencontre entre Vladimir Poutine et Emmanuel Macron au fort de Brégançon, la situation en Ukraine demeurant toujours un point de tension entre Moscou et une partie des pays occidentaux. Tout en jugeant cette évolution «pertinente», Emmanuel Macron a pour sa part exclu un retour sans conditions.

Commentant les propos tenus par le chef d’État américain, le Kremlin a affirmé que si l’invitation était faite, elle serait considérée par la présidence.

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