L’armée brésilienne est entrée en action depuis dimanche 25 août pour lutter contre les feux ravageant les forêts de l’Amazonie. Deux avions C-130 Hercules ont largué les premières dizaines de milliers de litres d'eau au-dessus de la forêt tropicale, où le nombre d’incendies progresse, selon l’AFP.
Ces bombardiers d'eau opèrent à basse altitude à partir de Porto Velho, la capitale de l'État de Rondônia (nord-ouest), qui s'est encore réveillée sous une inquiétante chape de fumée.
«Cela fait 20 ans que j'habite ici et j'ai vu beaucoup d'incendies», a dit à l'AFP une habitante de Porto Velho, «mais je n'ai jamais rien vu de tel».
Incendies en Amazonie au cœur du sommet du G7
Au sommet du G7 à Biarritz (sud-ouest de la France), les sept pays participants se sont dits dimanche d'accord pour «aider le plus vite possible les pays frappés par les feux». Environ 60% de l'Amazonie se trouve en territoire brésilien.
«Il y a une vraie convergence pour dire on se met tous d'accord pour aider le plus vite possible les pays qui sont frappés par ces feux», a rapporté Emmanuel Macron.
Samedi, le Président Bolsonaro a posté une vidéo sur Twitter dans laquelle il clame «une tolérance zéro» pour les crimes environnementaux et affirme: «nous allons agir fermement pour contrôler les incendies en Amazonie».
Il a assuré toutefois que les «incendies cette année ne sont pas plus nombreux que la moyenne de ceux des 15 dernières années» et a fustigé «l'utilisation politique de ces incendies» ainsi que «la désinformation».