«Macron n'est pas à la hauteur de ce débat. C'est juste un crétin opportuniste qui cherche le soutien du lobby agricole français», a ainsi écrit le ministre de l'Éducation Abraham Weintraub, en référence à l'opposition du président français à l'accord de libre-échange UE-Mercosur.
Os franceses elegeram esse Macrón, porém, nós já elegemos Le Ladrón, que hoje está enjauladón...Ferro no cretino do Macrón, não nos franceses...
— Abraham Weintraub (@AbrahamWeint) August 25, 2019
Le terme, très loin des usages diplomatiques, utilisé en portugais («calhorda») n'a pas d'équivalent en français mais se trouve à la croisée de «tricheur», «crétin» et «connard».
«La France est un pays d'extrêmes. Elle a produit des hommes comme Descartes ou Pasteur, mais aussi des collaborateurs» sous les nazis pendant la deuxième guerre mondiale, écrit M. Weintraub.
Au milieu d'une rafale de tweets, le ministre poursuit: «Ils ont choisi un président sans caractère» et «il faut attaquer ce crétin de Macron».
Par ailleurs, sur son compte officiel Facebook, Jair Bolsonaro, a endossé un commentaire offensant à l'égard de l'épouse d'Emmanuel Macron, Brigitte Macron.
Le fils de Jair Bolsonaro, Eduardo, un député et possible prochain ambassadeur du Brésil à Washington, avait retweeté vendredi une vidéo de violentes manifestations de gilets jaunes en France avec le texte: «Macron est un idiot».
L'Amazonie a jeté de l'huile sur le feu d'une relation franco-brésilienne qui s'est tendue après l'arrivée au pouvoir à Brasilia du président d'extrême droite.