Fusil de chasse, incendies: les radars «incassables» de dernière génération pris pour cible

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En Savoie, dans l'Aude, dans l'Eure: les actes de vandalisme qui visent les radars tourelles, capables de détecter plusieurs véhicules en même temps en infraction, ne cessent d’augmenter partout en France, signale le Parisien.

Une série d’attaques frappe les radars tourelles installés à travers la France pour lutter contre les infractions routières, écrit Le Parisien. Ceux-ci, plus robustes, sont censés remplacer les nombreux radars automatiques détruits lors du mouvement des Gilets jaunes.

Dégradés, incendiés

En Savoie, six exemplaires devaient être mis en place, mais l'un d'eux a été incendié dans la nuit du 12 au 13 août à Coise-Saint-Jean-Pied-Gauthier. Deux autres ont été endommagés avant d'avoir été complètement installés.

French police officers control vehicles coming across the border from Spain near Le Perthus, southern France, on August 18, 2017 - Sputnik Afrique
Radars détruits: l’État contre-attaque et dégaine ses redoutables «radars-tourelles»
Dans l'Aude, huit radars tourelles sur quatorze ont été dégradés ou incendiés. Dans l'Eure, un exemplaire installé sur la départementale 840 a aussi été endommagé. Et il devait remplacer un vieux radar automatique lui-même incendié il y a un an. Dans la nuit du 4 août, l’appareil mis en place sur la route départementale 51 à Mèze (Hérault) a aussi été ciblé. Un trou laissé par une de fusil de chasse y est désormais visible, écrit Le Parisien.

Les radars automatiques et les Gilets jaunes

Depuis l’apparition du mouvement des Gilets jaunes, plus de 2.100 radars automatiques auraient été abîmés ou détruits, précise Le Parisien. D’après la Sécurité routière, le coût des réparations s’élève à 60 millions d'euros, auxquels s’ajoutent 300 millions d'euros de manque à gagner sur les PV. Et ces nouveaux modèles sont censés résister aux dégradations grâce à leur positionnement car ils sont perchés à une certaine hauteur.

«À chaque fois qu'un radar est abîmé ou détruit, une enquête est systématiquement lancée», a raconté au Parisien Emmanuel Barbe, délégué interministériel à la sécurité routière.

M.Barbe a rappelé que les auteurs de ces actes de vandalisme feraient face non seulement à une sanction judiciaire, mais aussi à une lourde amende: jusqu'à cinq ans d'emprisonnement et 100 000 euros d'amende.

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