D’après le renseignement américain, Pékin a massé ses troupes dans la zone frontalière avec Hong Kong, a annoncé Donald Trump sur Twitter.
«Nos services de renseignement nous ont informés du fait que le gouvernement chinois est en train de déployer ses troupes vers la frontière avec Hong Kong. Tout le monde doit rester calme et en sécurité!», a-t-il indiqué.
Our Intelligence has informed us that the Chinese Government is moving troops to the Border with Hong Kong. Everyone should be calm and safe!
— Donald J. Trump (@realDonaldTrump) August 13, 2019
Précédemment, la police armée populaire avait été déployée dans la ville de Shenzhen en prévision d’exercices d’envergure, a indiqué le journal d’État chinois Global Times. Sur les images diffusées, on voit des chars blindés de la police militaire, et ce après plusieurs semaines de protestations à Hong Kong.
The People’s Armed Police have been assembling in Shenzhen, a city bordering Hong Kong, in advance of apparent large-scale exercises, videos obtained by the Global Times have shown. https://t.co/3KgaXeHw3C pic.twitter.com/YXAORMay0W
— Global Times (@globaltimesnews) August 12, 2019
In video: Chinese armed police armored vehicle fleet is prepared for a drill in Shenzhen, S China's Guangdong province. pic.twitter.com/bU4IxhaM0s
— People's Daily, China (@PDChina) August 12, 2019
Mardi 13 août, l’aéroport international de Hong Kong s’est retrouvé paralysé et obligé d’annuler tous les vols à cause des manifestations.
Airport paralyzed again! #HongKong rioters crowded in the Hong Kong International Airport on August 13 and violently tied up a male passenger's hands and beat him to faint, preventing ambulance crew from taking him away. #香港 pic.twitter.com/tNWC9FBoKi
— Global Times (@globaltimesnews) August 13, 2019
Situation tendue à Hong Kong
Des manifestations ont commencé à Hong Kong début juin en réponse au projet de l’administration locale de modifier la loi sur l’extradition. Les amendements, s’ils sont approuvés, pourraient permettre à Hong Kong d'extrader les suspects vers des juridictions avec lesquelles il n'a pas conclu d'accord d'extradition, y compris Taïwan, Macao et la Chine continentale.
Au début pacifiques, les rassemblements ont «commencé à montrer des signes de terrorisme», a déclaré Yang Guang, porte-parole du bureau pour les affaires de Hong Kong et Macao du Conseil d’État chinois.