Des scientifiques de l’Université de Reading, en Angleterre, ont conclu que le réchauffement climatique pouvait renforcer les turbulences en ciel clair et ainsi représenter un danger pour les passagers à bord de l’avion, relate le Washington Post. L’étude a été publiée dans la revue Nature.
Plus la différence de températures entre l’équateur et les pôles est importante, plus le courant-jet d’ouest en est à travers l’Atlantique Nord est fort.
Une tendance inverse se manifeste dans la basse troposphère qui consiste en la diminution du gradient thermique, affaiblissant ainsi le courant-jet.
Lors de leur descente, les aéronefs subiront alors un gradient de vent de plus en plus important. À partir de 1979, le cisaillement vertical du vent a augmenté de 15%, est-il précisé.
Selon des modèles climatiques, la turbulence en ciel clair s’accroîtra deux fois plus. Bien que ce phénomène ne suscite pas de crashs, il pourrait provoquer des traumatismes dangereux chez les passagers et membres d’équipage.