Le magnésium pur traditionnel est obtenu par l'électrolyse de son composé, MgCl2, dans un milieu chloré où il se décompose électrolytiquement. Sachant que sur 100% du courant utilisé pour l'électrolyse, seulement 80% sont «amortis» et les 20% restants sont gaspillés.
«Dans les conditions habituelles de l'électrolyse des composés de magnésium-chlore, sur la cathode se forme du magnésium liquide et sur l'anode du chlore gazeux. Étant donné que les gouttes de magnésium se mélangent au gaz, elles se recomposent facilement. Nous avons trouvé un moyen d'empêcher ce processus en diminuant la température de l'électrolyte pour forcer le magnésium à se déposer sous forme solide», a déclaré le directeur de la recherche Andreï Lyssenko, dont les propos sont repris dans le communiqué.
A court terme, promet l'université, les chercheurs comptent se pencher sur l'automatisation de l'ensemble du cycle - de la fonte du chlorure de magnésium dans l'électrolyte jusqu'à l'extraction de l'alliage du magnésium fini.