En décembre dernier, une vidéo filmée par un policier et montrant des dizaines de jeunes à genoux, mains sur la tête, avait fait le tour des réseaux sociaux. Au total, 151 lycéens avaient alors été parqués par les forces de l’ordre en marge d’une manifestation contre Parcoursup et la réforme du baccalauréat qui s’était tenue à Mantes-la-Jolie, dans les Yvelines.
Cette scène est indigne de la République ! On se croirait en dictature militaire. Mais que font-ils aux lycéens de Mantes-la-Jolie ? J'ai mal à ma France.... #MantesLaJolie pic.twitter.com/WSuSGHsk4a
— Danielle Simonnet (@Simonnet2) December 6, 2018
Auditionnée en mai par une commission d’enquête de l’Assemblée nationale, la patronne de l’IGPN Brigitte Jullien avait estimé que les mesures prises par les forces de l’ordre étaient justifiées par «le contexte très, très violent à l'époque».
Ses déclarations ont dérouté les proches des adolescents arrêtés dans des conditions polémiques. Le collectif de défense des jeunes du Mantois a condamné ces propos, pointant les «fautes évidentes» commises par les policiers, dont des auditions de mineurs sans avocat, des palpations pratiquées par un policier sur une jeune fille, sans compter la réalisation d’une vidéo de jeunes menottés.