L’intervention des forces de l’ordre à la soirée techno à Nantes a ravivé la polémique sur les violences policières en France. Le syndicat de police SGP-FO a réagi, en pointant dans un communiqué «la responsabilité d’un chef de service».
«Intervenir sans tenir compte du rapport de force, à 15 contre plusieurs milliers de personnes (…) dans l’incapacité de raisonner ou comprendre l’intervention de la police un soir de fête de la musique: c’était la confrontation assurée!», lit-on dans le document.
Les forces de l’ordre étaient intervenues pour faire éteindre les sonos d’un concert qui se poursuivait après l’heure autorisée. Visés par des jets de bouteilles et de pavés, les policiers ont répliqué avec des gaz lacrymogènes.
L’Inspection générale de la police nationale (IGPN) a été saisie afin de faire le point sur les circonstances de l’intervention. Pour sa part, le syndicat demande à l’IGPN de «pointer la responsabilité du donneur d’ordre».