«Un ordre aberrant»: un syndicat de police dénonce la charge contre des fêtards à Nantes

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Le syndicat SGP-FO a demandé de pointer la responsabilité d’un chef de service après l’intervention policière à la Fête de la musique à Nantes, qui a conduit à la chute d’une quinzaine de personnes dans la Loire. Un jeune homme est toujours porté disparu.

L’intervention des forces de l’ordre à la soirée techno à Nantes a ravivé la polémique sur les violences policières en France. Le syndicat de police SGP-FO a réagi, en pointant dans un communiqué «la responsabilité d’un chef de service».

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Le syndicat constate «une faute grave de discernement, un ordre aberrant, mettant d’abord nos collègues en danger»:

«Intervenir sans tenir compte du rapport de force, à 15 contre plusieurs milliers de personnes (…) dans l’incapacité de raisonner ou comprendre l’intervention de la police un soir de fête de la musique: c’était la confrontation assurée!», lit-on dans le document.

Les forces de l’ordre étaient intervenues pour faire éteindre les sonos d’un concert qui se poursuivait après l’heure autorisée. Visés par des jets de bouteilles et de pavés, les policiers ont répliqué avec des gaz lacrymogènes.

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Il s’en est ensuivi un mouvement de foule alors que le quai n’était pas équipé de rambardes, «l’endroit par définition ou il ne faut pas charger», selon SGP-FO. Dans la cohue, des personnes sont tombées dans la Loire. Quatorze ont été secourues par les pompiers, alors qu’un jeune homme est toujours porté disparu.

L’Inspection générale de la police nationale (IGPN) a été saisie afin de faire le point sur les circonstances de l’intervention. Pour sa part, le syndicat demande à l’IGPN de «pointer la responsabilité du donneur d’ordre».

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