L’armée irakienne a déclaré dans un communiqué que des extrémistes avaient attaqué samedi la base aérienne de Balad au nord de Bagdad en tirant trois obus de mortier, rapporte Associated Press. Aucune victime n’a été signalée.
Cependant, les obus ont déclenché de petits incendies qui ont été immédiatement maîtrisés.
Comme l’indique l’agence en se référant à un officier de sécurité anonyme, des instructeurs américains stationnent sur cette base.
L’attaque s’est produite un mois après la mise en alerte des effectifs américains en Irak, lorsque les États-Unis ont ordonné à tous les employés non affectés à des situations d’urgence de quitter le pays, selon le média. Les forces de sécurité irakiennes ont déclaré que, le 19 mai, une roquette avait frappé la Zone verte de Bagdad, un secteur sécurisé où se trouvent l'ambassade des États-Unis et les sièges du gouvernement et du Parlement irakiens.
Les États-Unis ont attribué la responsabilité de l'incident à l'Iran, qui a rejeté ces accusations en les qualifiant de non fondées. La Navy a publié jeudi 13 juin une vidéo très floue, où selon les responsables américains on peut voir un équipage iranien retirer après coup une mine «limpet» qui était posée sur la coque mais n’a pas explosé. L’Iran assure que son équipage était là pour porter secours au pétrolier.