Pour la cheffe de l’IGPN, il n’y a pas eu de «violences policières»

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Dans une interview accordée au Parisien, Brigitte Jullien, la cheffe de la «police des polices», a commenté les enquêtes ouvertes depuis le début du mouvement des Gilets jaunes et visant des membres des forces de l’ordre. Elle a «totalement» réfuté le terme de «violences policières».

Brigitte Jullien, qui se trouve à la tête de l’Inspection générale de la police nationale (IGPN), a accordé une interview au Parisien dans laquelle elle a présenté un rapport d’activité du service d’inspection sur fond de manifestations sociales.

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L’utilisation des LBD et des grenades de désencerclement en hausse de 200% en 2018, selon l'IGPN
Elle s’est entre autres opposée à l’utilisation du terme «violences policières» à l’égard des faits reprochés aux membres des forces de l’ordre.

«Je réfute totalement le terme de violences policières. Il y a eu des blessures commises à l’occasion de manifestations durant lesquelles la police a fait usage de la force. Notre travail est de chercher à savoir si cet usage était légitime et proportionné», a-t-elle précisé.

Mme Julien a indiqué que 265 enquêtes judiciaires liées au mouvement des Gilets jaunes avaient été ouvertes depuis novembre dernier. Environ un tiers d’entre elles porte sur l’utilisation de LBD.

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L’«impunité» des violences des surveillants de prison dans le collimateur d’un rapport «inédit»
Le 13 juin, l’IGPN a annoncé dans son rapport annuel que l’utilisation de grenades de désencerclement et de lanceurs de balles de défense (LBD) avait augmenté, respectivement, de 296% et 203% en 2018, notamment sur les mois de novembre et de décembre.

L'usage du LBD par les forces de l'ordre françaises fait polémique depuis le début des manifestations des Gilets jaunes. De nombreuses voix, dont celle du Haut-commissaire de l'Onu aux droits de l'Homme, ont réclamé son interdiction. Mais le 12 avril, le Conseil d'État a refusé de saisir le Conseil constitutionnel sur la question, comme le réclamaient des associations.

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