Un général turc à la retraite: «les Patriot US ne pourront être une alternative aux S-400 russes»

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Les États-Unis et l’Otan n’abandonnent pas leurs tentatives de dissuader la Turquie d’acheter des systèmes russes S-400 et proposent à Ankara des Patriot américains, à titre d’alternative. Or, les livraisons de Patriot ne pourront satisfaire les besoins de la DCA turque, a déclaré à Sputnik Erdogan Karakus, général-lieutenant turc à la retraite.

La Turquie juge que des livraisons de Patriot américains ne seraient pas suffisantes pour satisfaire ses besoins en matière de défense antiaérienne, a indiqué à Sputnik Erdogan Karakus, président de l’Association turque des officiers à la retraite, commentant la proposition des États-Unis de livrer à Ankara leurs Patriot à la place des systèmes russes S-400.

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«Les Turcs comprennent qu’en cas de livraisons de Patriot américains, il ne sera même pas question du transfert de technologie. C’est justement la raison pour laquelle les problèmes avec les livraisons de Patriot ont surgi au départ. […] Les Patriot américains ne pourront être une alternative aux S-400 russes. Aussi, sommes-nous fermement décidés à acquérir des S-400», a expliqué l’expert.

Et de rappeler qu’auparavant, la Turquie s’était proposée d’acheter un système de DCA chinois, mais les Américains s’y étaient ingérés et le contrat avait été annulé.

«Et voilà que maintenant, les États-Unis essaient par tous les moyens de nous empêcher d’avoir des S-400. Cela montre une fois de plus la nécessité de renforcer la coopération dans ce domaine entre la Turquie et la Russie», a résumé M.Karakus.

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Cette décision intervient alors que Washington cherche à dissuader Ankara d’acheter des systèmes de missiles sol-air russes S-400. Les États-Unis ont annoncé le 7 juin qu'ils donnaient à la Turquie jusqu'à fin juillet pour renoncer à cette acquisition qu'ils considèrent comme incompatible avec le nouvel avion furtif américain F-35 qu'Ankara veut aussi se procurer.

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Le 4 juin, le Président turc a assuré qu'il ne reculerait pas sur l'achat des systèmes russes. «Il ne fait aucun doute que nous ne ferons pas marche arrière sur la question de la livraison des S-400. Nous avons un accord que nous mettons en œuvre», a-t-il rappelé. Selon le ministre turc de la Défense nationale, Hulusi Akar, Ankara commencera à déployer les S-400 sur son territoire dès octobre 2019.

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