La secrétaire française d'État chargée de l'Égalité entre les femmes et les hommes, Marlène Schiappa, a été accusée d’avoir diffusé de fausses informations par le syndicat des Commissaires de la Police Nationale.
Néanmoins, le syndicat des Commissaires de la Police Nationale (SCPN), a démenti cette information le 27 avril, accusant la secrétaire d’État de «fake news»:
«Un meurtre, quand il est établi, est enregistré comme meurtre dans le LRPPN [logiciel de rédaction des procédures de la police nationale, [ndlr]».
Madame la ministre : un meurtre, quand il est établi, est enregistré comme meurtre dans le LRPPN, et si son auteur est identifié, il est lui même enregistré comme auteur du meurtre. Dire que c’était enregistré comme accident domestique est une #fakenews @CCastaner @NunezLaurent https://t.co/K3QhwEOJSU
— Commissaires Police Nationale SCPN (@ScpnCommissaire) 27 апреля 2019 г.
Dans une série de tweets, Marlène Schiappa a par la suite précisé ses propos, expliquant qu’elle parlait notamment des «meurtres maquillés» et a évoqué un «malentendu».
Personne ne dit ça !
— 🇫🇷 MarleneSchiappa (@MarleneSchiappa) 26 апреля 2019 г.
Vous savez parfaitement que trop souvent les meurtres se conjoint ont été maquillés (noyades, accidents...)
C’est la réalité.
Je comprends l’amour du buzz et de la moquerie mais sincèrement là c’est assez limpide.
Quelque 220.000 femmes subissent des violences de la part de leur conjoint ou ex-conjoint annuellement en France. Au premier trimestre 2019, 39 femmes avaient été tuées par leur conjoint, un chiffre en augmentation par rapport à l’année précédente.