«Violence inouïe»? Un rapport policier éclaircit l’irruption devant le domicile de Schiappa

© AFP 2024 Ludovic MARIN / AFPMarlène Schiappa
Marlène Schiappa - Sputnik Afrique
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Depuis le 27 mai, Marlène Schiappa dénonce publiquement les «menaces extrêmement violentes» dont elle a fait l’objet dans la nuit du 24 au 25 mai. Néanmoins, la police a constaté dans un rapport cité par Le Point qu’il ne s’agissait que d’injures.

La secrétaire d’État chargée de l'Égalité entre les femmes et les hommes et de la lutte contre les discriminations a bien été insultée par des manifestants rassemblés devant son domicile du Mans dans la nuit du 24 au 25 mai, confirme le rapport d'intervention de la police locale cité par Le Point.

«Salope, sors de là!» a notamment proféré l’un des manifestants aux alentours de 0h30.

French Junior Minister attached to the Prime Minister in charge of Gender Equality Marlene Schiappa arrives to visit the Maison d'arret (a category of prison in France), a women's prison in Versailles on March 5, 2019. - Sputnik Afrique
Une vidéo de la «violence inouïe» à l’encontre de Marlène Schiappa publiée
Le rapport constate également que les dégradations causées par les manifestants se limitent à un tag «GJ» rédigé face au domicile de la secrétaire d'État et à «Gilets jaunes 72» inscrit à une cinquantaine de mètres de l’endroit. Les manifestants ont également lancé des pétards, mais ils sont restés à distance du domicile privé de Marlène Schiappa.

Néanmoins, le 27 mai, à l'antenne de RMC, cette dernière a évoqué des «menaces extrêmement violentes, d'une violence inouïe». Sur sa page personnelle Facebook, elle a déclaré avoir déposé une plainte.

«Je donne rendez-vous à ces Gilets jaunes en pleine journée, sans leurs pétards et leurs outils, sans enfants à terroriser, dans la salle du tribunal pour répondre de leurs actes devant la justice», a-t-elle précisé.

Le Point indique que la secrétaire d’État «devra convaincre un tribunal que l'injure peut également être comprise comme une menace».

Dans un communiqué cité le mardi 28 mai par l’AFP, les avocats de Mme Schiappa, Julia Minkowski et Balthazar Levy, ont déclaré que leur cliente poursuivrait en justice «toute publication d'images permettant d'identifier son domicile».

Par la suite, la vidéo montrant cet incident a été supprimée de Facebook.

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