Le syndicat de surveillants UFAP-UNSA Justice a dénoncé dans un communiqué «les frais» importants engendrés par les détenus violents suite à l’attaque de deux surveillants par un prisonnier le 31 mai.
Les faits se sont déroulés dans le centre pénitentiaire d’Aiton, lorsqu’un individu «défavorablement connu» des services a refusé un changement de cellule et a agressé deux surveillants.
Par la suite, les surveillants ont réussi à l’extraire de force de sa cellule et à le maîtriser avant de le placer en prévention au quartier disciplinaire.
Ce n’était pas la première fois que ce prisonnier se montrait agressif, a souligné le syndicat en précisant qu’il avait déjà passé un mois au quartier disciplinaire, ce qui avait entraîné des coûts élevés.
«Arrêtons les frais», a appelé l’UFAP-UNSA Justice en exigeant le transfert du détenu.