Deux jours après les élections européennes, le géant américain General Electric confirme la suppression de plus de 1.000 emplois en France. Damien Meslot, maire de Belfort, où se trouvent les usines de l’entreprise américain avec la majorité de ces postes menacés, a renvoyé la responsabilité sur Emmanuel Macron.
À l’antenne de BFM TV, le maire a alarmé que la décision allait toucher plus de la moitié des employés de l’industrie gazière.
«J’espère que le Président de la République et le gouvernement mettront la même énergie à créer de nouvelles activités à Belfort qu’ils en ont mis pour déplacer l’annonce du plan, après les élections européennes», a lancé le maire.
L’implication du Président semble même plus évidente car il faut rappeler qu’à l’époque de l’arrivée de General Electric sur le marché français Emmanuel Macron était ministre de l’Économie et avait autorisé le rachat des activités énergie du groupe français Alstom par le géant américain en 2014-2015.
En avril 2019, c’est un ancien conseiller d’Emmanuel Macron quand il était ministre de l’Économie, Hugh Bailey, qui a été nommé à la tête de la branche française du groupe.
«Le gouvernement était à l’œuvre et les engagements qui avaient été pris par General Electric devront être tenus», a réagi le Président Macron. Le ministre de l’Économie, Bruno Le Maire, souhaite utiliser ces 50 millions d'euros d'amende pour créer de nouveaux emplois à Belfort.