Emmanuel Macron, qui occupait en novembre 2014 le poste de ministre de l’Économie, aurait bénéficié d’un «acte de corruption» commis lors de la vente de la branche énergie d’Alstom au géant américain General Electric, suppose Olivier Marleix, ancien président de la commission d’enquête parlementaire et député LR qui a saisi le 17 janvier le parquet de Paris au titre de l’article 40, informe Le Monde.
Le quotidien a pu consulter la lettre de quatre pages que l’élu a adressée au procureur. Le député s’interroge sur ce point ainsi que sur les causes de l’absence de poursuites pénales contre Alstom en France «alors que l’entreprise a reconnu des faits de corruption dans plusieurs pays entre 2000 et 2011».
Dans son commentaire au journal, Olivier Marleix député explique:
«Depuis la fin de la commission d’enquête parlementaire en avril 2018, ces questions me taraudent. Il faut y répondre et c’est pourquoi je transmets au parquet l’ensemble des informations et des documents en ma possession».
«Le fait que l'on puisse retrouver dans la liste des donateurs ou des organisateurs de dîners de levée de fonds des personnes qui auraient été intéressées (à ces ventes) ne peut qu'interroger. S'il était vérifié, un tel système pourrait être interprété comme un pacte de corruption», cite l’AFP, relayant les propos du député LR Olivier Marleix adressés à Reuters.