La date limite de dépôt des dossiers auprès du Conseil constitutionnel pour les candidats à la présidentielle algérienne du 4 juillet était fixée au 25 mai, à minuit. Deux candidats seulement ont déposé leur dossier, laissant ainsi penser que cette élection sera probablement reportée. Des manifestants et des partis politiques ont reproché à l’armée d’être responsable de cette situation de blocage politique, s’obstinant à faire respecter l’article 102 de la Constitution, poussant ainsi à l’organisation de la présidentielle alors qu’elle est rejetée par la population.
«Il est impossible que l’élection présidentielle se tienne le 4 juillet», a-t-il déclaré. «Pour que ce scrutin soit possible, il faut une commission indépendante d’organisation et de supervision des présidentielles, et la révision de la loi électorale, telles qu’exigées par le peuple algérien», a-t-il ajouté, précisant «que ces élections seront probablement organisées au mois d’octobre».
Dans le même sens, M.Baâdji a ajouté que ceux qui critiquent l’armée sont à la solde «de l’État profond dirigé par l’ex-chef de l’ancien service de renseignement, le général Toufik, tel que dénoncé par Amar Saâdani, l’ex-secrétaire général du FLN».
«Ces milieux qui ont des relais dans les partis politiques, les médias, l’administration et les affaires veulent à tout prix aller à une phase de transition en dehors de ce que prévoit la Constitution», a-t-il signalé, ajoutant que «pour le FLN il n’est pas question de période de transition dont les conséquences sont incalculables pour le pays».