L'élection présidentielle algérienne qui doit avoir lieu le 4 juillet risque d'être reportée en l'absence de candidats. Comme l'explique Fatiha Benabbou, juriste et spécialiste du droit constitutionnel, citée par le site TSA, «aucun texte n'a prévu cette situation» et le scrutin peut être reporté «de facto».
Samedi dans l'après-midi, un seul candidat, Lakhdar Benzahia, un retraité de l'armée peu connu du grand public, a soumis son dossier au Conseil constitutionnel avant de le retirer.
Sur Facebook, il a expliqué ne pas vouloir être le candidat unique et «refaire le scénario d'[Abdelaziz] Bouteflika en 1999».
Vendredi 24 mai, une nouvelle manifestation a eu lieu à Alger afin de réclamer le départ des figures au pouvoir et l'annulation de la présidentielle du 4 juillet. Les manifestants estiment que les autorités actuelles ne peuvent garantir un scrutin libre et équitable.