Le 25 avril, l’Irak et la Russie ont signé 16 accords dans les domaines du commerce, de l’énergie, de l’économie, des télécommunications, de la technologie, des transports, de l’agriculture, de la construction, du tourisme et de la culture. Le 26 avril, le vice-Premier ministre russe Youri Borissov a rencontré le premier ministre irakien Adel Abdel-Mehdi et, à l’issue de la réunion, a déclaré que «le nombre d’entreprises russes en Irak était en augmentation». Le 9 mai, Hakim al-Zamili, membre de la commission de la sécurité et de la défense au parlement irakien, a annoncé la tenue de négociations pour acheter des systèmes de missiles S-400 à la Russie.
Al-Monitor a aussi cité le responsable du Centre irakien pour la pensée politique, Ihsan al-Shammari, qui a déclaré que «la Russie s’efforçait de faire concurrence aux entreprises multinationales dans le centre et le sud de l’Irak en particulier dans le domaine de l’énergie». Il a ajouté que «la Russie voulait également concurrencer les entreprises américaines en Irak et de nombreux investisseurs et capitaux russes ont commencé à affluer en Irak ces derniers mois».
Selon le site Al-Monitor, l’Irak peut bénéficier de la présence russe, pas seulement dans le domaine économique, mais aussi du point de vue stratégique. Le partenariat avec la Russie en tant que grand et puissant pays est plus facile à entretenir qu’avec les États-Unis ou d’autres pays occidentaux.