La société de Mark Zuckerberg a annoncé avoir supprimé 265 comptes, pages et groupes Facebook et Instagram impliqués dans des «comportements coordonnés suspects». Le réseau était actif depuis Israël et visait le Nigeria, le Sénégal, le Togo, l'Angola, le Niger et la Tunisie, ainsi que certaines activités en Amérique latine et en Asie du Sud-Est.
Facebook signale que bien que les personnes à l'origine de ce réseau aient tenté de dissimuler leur identité, son enquête a révélé qu'une partie de cette activité était liée à une entité commerciale israélienne, le groupe Archimedes.
«Cette organisation et toutes ses filiales sont désormais bannies de Facebook et une lettre de cessation et de désistement a été émise», précise le réseau social dans son communiqué.
Facebook signale que les personnes à l'origine de ce réseau se présentaient comme étant locales. Il en va de même des organes de presse. Les acteurs du réseau ont publié des informations prétendues confidentielles sur des hommes et femmes politiques. Les administrateurs des pages et les titulaires des comptes publiaient régulièrement des articles sur l'actualité politique, notamment en rapport avec élections de divers pays, les points de vue des candidats et les critiques des opposants politiques.
«Nous avons identifié ces comptes et pages au cours de nos enquêtes internes sur des comportements présumés inauthentiques coordonnés. Nous avons partagé des informations sur notre analyse avec des partenaires de l'industrie et des décideurs», a communiqué Facebook.